C’est bon d’être ensem­ble : je bois, tu bois, nous buvons. Ils par­tent, on range, on s’amuse, et puis on dort. Je ren­con­tre, je mange, tu chan­tes, vous chan­tez, je dirige, nous ren­trons à la mai­son. Et puis elles regar­dent la télé, alors je bois, tu bois, nous buvons. Je tchè­que mes meïl’, on m’a écrit, et pas qu’à moi, alors j’y réponds, je m’amuse.

Je vois bien que tout ça m’apaise et m’appelle ailleurs, quand même[1]. Alors, l’exo­tisme, cette douce chi­mère, je la laisse me tirailler…

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Notes

[1] Pro­non­cez /kãmœm/ (IPA) quand je dis «quand même», c’est-à-dire «quand m‘eu‘m», comme «j‘eu‘ne».