Ques­tion éton­nante. Défi­ni­tions non moins sur­pre­nan­tes :

  • du bruit épuré. — Les enfants que je dirige.
  • quel­que chose que quelqu’un écoute — ma défi­ni­tion pri­mi­tive.
  • une onde pro­duite par la vibra­tion méca­ni­que d’un sup­port fluide ou solide et pro­pa­gée grâce à l’élas­ti­cité du milieu envi­ron­nant sous forme d’ondes lon­gi­tu­di­na­les. — le son de Wiki­pé­dia.
  • Sen­sa­tion audi­tive pro­duite sur l’organe de l’ouïe par la vibra­tion pério­di­que ou quasi-pério­di­que d’une onde maté­rielle pro­pa­gée dans un milieu élas­ti­que, en par­ti­cu­lier dans l’air; p. méton., cette onde maté­rielle; ce qui frappe l’ouïe, avec un carac­tère plus ou moins tonal ou musi­cal, par oppo­si­tion à un bruit. — le son du TLFi.

J’aime beau­coup pro­po­ser l’éty­mo­lo­gie fic­tive[1] sui­vante : son vient de ‘son­ner’, que j’ima­gine vou­loir dire : faire enten­dre son, c’est-à-dire soi. C’est mignon, n’est-ce pas ? Quelqu’un m’a un jour dit que les chan­teurs des chœurs ama­teurs res­sen­tent le besoin imma­nent de se faire enten­dre, de rem­plir l’espace, ensem­ble. Je trouve ça éton­nant et fan­tas­ti­que, d’une richesse insoup­çon­née, au car­re­four de dizai­nes de dis­ci­pli­nes.

Ce billet mar­que le début d’une série de notes sur l’explo­ra­tion du son col­lec­tif et de la musi­que : un fourre-tout qui lie musi­que, vie, scien­ces et mathé­ma­ti­ques.

Notes

[1] Sou­vent, les éty­mo­lo­gies fic­ti­ves nour­ris­sent autant la défi­ni­tion d’un mot que le mot lui-même, et ces fan­tai­sies vont même jusqu’à défor­mer com­plè­te­ment l’ortho­gra­phe ou la pro­non­cia­tion d’un mot.